En 1822, M. de Cosnac, évêque de Meaux, était venu au séminaire
d’Avon. Des félicitations en vers latins et en vers français lui furent
adressées par deux abbés de la maison. Hégésippe Moreau, qui avait onze ans,
fit alors sa première chanson. Elle a été publiée pour la première fois par
M. Octave Lacroix dans une édition précédée d’une notice
biographique par Sainte-Marie Marcotte et d’un portrait littéraire de
Sainte-Beuve. Vers la même époque Moreau fit les deux pièces qui suivent sur la
maladie et la
mort
de M. Sassinot, directeur du petit séminaire de
Meaux. [R. Vallery-Radot]